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Reynard Guillaume

Né dans le Poitou en 1972, Guillaume Reynard est illustrateur à Paris. Pour des maisons d’éditions, il réalise des albums jeunesse et des romans graphiques. Pour la presse quotidienne et magazine, il illustre des reportages ou des articles thématiques.

Ses images sont aussi utilisées par des institutions, des agences de communication et même des vignerons ! Dès qu’une opportunité se présente, il quitte Paris et son atelier pour aller dessiner sur le motif.

Festival 2017

Les dessins que j’exposerai au Festival Ici et Ailleurs sont extraits d’un reportage et d’un voyage. L’un à Vichy l’autre en Sibérie. La ville thermale de l’Allier et la région russe orientale ont peu à voir l’une avec l’autre mais je propose par quelques mots et réflexions de les relier dans un même espace dédié au dessin de voyage.

J’exposerai aussi une double page extraite de mon "Inventaire de la terre au ciel" (paru aux éditions Actes-Sud Junior), reproduite en grand format : un hydravion prêt pour le départ.


Festival 2010

Un homme assis
une fenêtre sur la rade
trois planches sérigraphiées
le rocker du Vauban.

Kazakhstan naissance d’une nation (chapiteau de projection)

En 1998, sept ans après l’indépendance du pays, le président autocratique kazakh Noursoultan Nazarbaiev décide de déplacer la capitale d’Almaty à Astana, dans les steppes du nord. De vertigineuses tours de verre sortent de terre, financées par les exportations de pétrole. Un discours présidentiel de 1997 sur l’avenir du Kazakhstan ouvre le film, vantant aux "trois couches sociales, les riches, les classes moyennes et les pauvres", les infinies promesses du marché.

Christian Barani et Guillaume Reynard y regardent vivre une nouvelle société, dans les oripeaux standardisés et clinquants de la richesse. S’attachant à représenter "la fiction qui dans chaque scène semble avoir précédé le réel", jusque sur un tournage du cinéaste Darejan Omirbaev, ils s’aventurent aussi dans l’envers du décor, d’une baraque de chantier à une maisonnette bientôt expropriée. À travers une oligarchie ex-soviétique en pleine expansion, un portrait mélancolique et poétique de la mondialisation.

Format de tournage : DV
Durée : 65 min
Couleur
Scénario : Christian Barani / Guillaume Reynard
Image : Christian Barani
Son : Jean-Claude Taki / Roland Cahen
Montage : Christian Barani / Guillaume Reynard
Musique : Thomas Köner


Festival 2008

Son travail fait avant tout de reportages dessinés s’articule autour de la notion de témoignage. Sa volonté est de restituer au mieux par le dessin, mais aussi par les textes et la photographie, la vie des personnes qu’il rencontre à la manière tantôt d’un journaliste, tantôt d’un ethnologue.
Fait partie des Carnettistes Tribulants.


Résidence 2005

Guillaume Reynard : La cartographie générale de la Ville par un illustrateur au trait onirique.

"Brest me serait elle plus familière que Valparaiso, le Havre ou Haïfa ?
Pour celui qui dessine, la ville portuaire est une aubaine... Sans faux-semblant, elle livre quasi spontanément plusieurs points de vue panoramique d’elle-même.

Celui qui dessine, s’il prend le temps de s’asseoir observera que la ville portuaire tournée vers le large lui suggère un sens de lecture pour l’appréhender, lui suggère de porter comme elle, son regard vers l’horizon... S’asseoir et chercher à comprendre ce qui différencie l’horizon à Buenos-Aires, Hambourg ou à Brest...

Au cours de la déambulation qui est proposée à travers Brest, mon intention est de capter par le dessin des fragments du réel qui constitueront une fois
réunis, une cartographie poétique de la ville."


Festival 2003

Son travail se mêle aux scénographies de musées, à la Grande Galerie de l’évolution à Paris, au musée du jeu de l’Oie de Rambouillet, ou au Musée Président à Camembert, et lors d’expositions telle que « Seine de vie » au Parc floral de Vincennes…

Son premier reportage a été réalisé lors de deux voyages autour de la Mer d’Aral, région écologiquement et économiquement sinistrée de l’Asie Centrale. Une de ses intentions autre que celle de rendre compte d’un état de faits, était de confronter le trait doux et léger de ses dessins à une situation de violence dans l’espoir de voir son trait s’endurcir.

L’atmosphère qui se dégage au final de son témoignage dessiné, en partie publié dans le magazine Grands Reportages, est sombre et pesante. Le dessin pourtant resté doux capte sans ambiguïté les silences et les peines, les textes eux, captent les non-dits.

Les impressions, les poèmes, les informations ou les entretiens recueillis sur de nombreux carnets, restituent de façon à la fois sensible et dure les actes de résistance quotidiens des populations face à une situation intolérante.

Voir en ligne : http://www.guikkaumereynard.com

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