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Conan Carole ; De Rocquigny Virginie

Festival 2015

Une enfance à Douarnenez partagée entre la voile et le dessin, un diplôme d’officier de la Marine Marchande suivi de quelques années sur des bateaux de toutes tailles et destinations. Et maintenant, pour Carole Conan, les pinceaux, à plein temps, qui frétillent devant la moindre éclaboussure : il semble que le cours de son existence soit plutôt salé. Depuis 2010, elle a décidé de ne plus partir au long cours pour se consacrer à la peinture et au dessin. Naturellement, son atelier est à Brest, dans le quartier Saint-Michel.

Ces derniers mois, elle a vécu quarante jours de mer, sur un voilier de quarante mètres avec quarante personnes à bord.
Autant de possibilités de rencontres, de discussions intimes ou quotidiennes qui prennent vie en regardant la mer. La route n’était pas si longue finalement, et des pensées aussi profondes que l’Atlantique ont défilé aux côté des potins, blagues et chants de marins pendant que le crayon de Carole Conan courait sur le papier.

Chaque jour, elle a dessiné l’horizon, portée par toutes ces voix qui se mêlent aux bruits du bateau.
Dans son sac, elle a rapporté une longue bande de papier, un horizon de six mètres de long façonné par le vent et dont les teintes changent avec l’humeur des gens.

www.caroleconan.com

Festival 2013

Sur les pas de Jeanne

« A toute vitesse, sans remuer, se pencher en avant pour mieux fendre l’air qui fouette le visage. C’était si bon qu’il m’arrivait souvent, dans ces descentes-là, de rire tout haut et toute seule. »

C’est un voyage à bicyclette, tout près de chez nous, dans les alentours de Brest. C’est un voyage tout près qui nous emmène très loin, en 1908, aux côtés de Jeanne, cyclo-voyageuse joyeuse et amoureuse. Le journal intime de Jeanne raconte ses virées jusqu’à Brignogan, sur la presqu’île de Crozon, en haut du Ménez-Hom.

Un siècle plus tard, nous avons décidé de repartir sur ses traces, l’une pour écrire, l’autre pour dessiner. » Marin et maintenant peintre, Carole Conan pratique la gouache et la linogravure. Virginie de Rocquigny est journaliste, avec un penchant pour les portraits et la correspondance.

Voir en ligne : surlespasdejeanne.wordpress.com

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