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Après avoir longtemps travaillé la peinture, c’est le dessin qui anime désormais l’œuvre de Bernard Polard. Avec le temps, il a développé un style original. Son crayon dessine des volutes de nuages comme ces dernières cigarettes de fin de soirée qui vous tirent quelques larmes au coin de l’œil.
C’est au cours de ses balades en bord bords de rade, de Sainte-Anne à Roscanvel, qu’il croque les paysages, saisissant au passage la force d’une ria, d’une barque échouée sur la vase ou la force tranquille de vieilles chapelles. Ses oeuvres respirent les embruns iodés et le vent d’Ouest, en mouvement perpétuel…
Après « Pas de quartier » sorti en 2007, son travail a donné lieu il y a quelques mois à l’édition d’un deuxième livre, « Quartier libre ».
C’est au cours de ses balades le long des bords de rade, de Sainte-Anne à la Presqu’île de Crozon, qu’il croque les paysages, saisissant au passage la force d’une ria, d’une barque échouée sur la vase ou de vieilles chapelles. Ses dessins respirent les embruns iodés et le vent d’Ouest, si caractéristiques de notre région, toujours en mouvement…
Par son approche au plus près du terrain, Bernard Polard peut être considéré comme l’un des premiers Urban Sketchers brestois.
Le peintre et dessinateur brestois a su développer son propre style pictural qui ne ressemble à aucun autre et ne dépend d’aucune école, passant de tableaux psychédéliques à des dessins de paysages de la région.
Ces deux dernières années, il s’est plus particulièrement attaché à la commune de Plougastel-Daoulas qu’il a arpenté en tous sens, des bords de rade aux chapelles et villages, pour nous en faire partager toute la magie et la beauté.
Artiste peintre brestois, arpenteur délégué, il continue à croquer et dire sa ville dans « Pas de quartier »
Le crayon dessine des volutes de nuages comme ces dernières cigarettes de fin de soirée qui vous tirent quelques larmes au coin de l’œil. Les ombres se font présentes et fondent le sujet dans le paysage. Tout s’obscurcit pour mieux briller : les reflets sur la mer, le ciel après l’orage... Le trait, parfois acéré, parfois en arabesques, est chargé de ces lieux vides, oubliés, détruits à jamais.
Les dessins de Bernard Polard nous font revivre une époque dont certains se souviennent. Ceux, qui comme lui ont arpenté “ Brest blême ” de jour comme de nuit. Bernard Polard est un passeur : grâce à ces dessins pris sur le vif (et non dans le vif), la ville revit une dernière fois avant que le soleil ne chasse la brume des souvenirs.
Il nous livre sa vision poétique et nostalgique de sa ville natale, de sa vie.
Bien sûr, il a souvent exposé (dans la région et même à l’étranger). Bien sûr, en plus de dessiner, il peint des toiles colorées, bigarrées, où le motif polymorphe prend le pas sur la figure. Aussi peut-on dire de Bernard Polard qu’il est artiste. ( J.M. Corre)