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Kerivel Charles

Festival 2006

Charles Kerivel parcourt depuis plus de vingt ans le Grand Sud marocain : d’abord Marrakech, la ville rose, qui ouvre ses portes sur l’Atlas, puis les gorges du Dadès et du Todra, les plaines du Tafilalet et l’immense Djbel Saghro, Zagora et les premières dunes de sable, jusqu’à la magnifique vallée du Draa. Il retranscrit ses rencontres avec les tribus Aït Haddidou du Haut Atlas, celles des Aït Yazza et des Aït Brahim et la grande histoire orale des tribus berbères Aït Atta. En termes de transparence et de lumière, il rend compte de la fragilité de l’instant et de la souveraine évidence du beau...
« Le sud Marocain » - Gallimard
« Douarnenez du Ris aux sables » avec Charles Madezo - Ed. Le Telegramme « Essaouira » aux éditions ACR Et a compte d’auteur : « les penn’sardinn » ; « du tremaji chez les penn’sardinn » ; « le bonnomig des penn’sardinn » ; « Douarn’stories » avec Lucien Poênot Dans la collection des" Lettres de mon Moulin à stonk" : « Le moulin à Stronk » , « Stronk Atao » ; « Le Stronkar »

Festival 2002 et 2003

A 16 ans, lorsque j’embarquais sur les pétroliers de la shell, j’emportais toujours dans une valise une petite boite d’aquarelle, de l’encre de chine, quelques plumes et du papier... Il n’était pas rare que je débarque sans avoir fait quelques esquisses ou aquarelles des ports d’Amérique du Sud ou du Nord...

De Port Saïd, du canal de Suez mais aussi de Liverpool, de Rotterdam, Hambourg ou des ports de la baltique... La côte d’Afrique, le cap de Bonne Espérance ou les côtes brûlées du golfe Persique remplissaient bien des pages... le dessin a toujours été une passion... Je viens de retrouver la semaine dernière une aquarelle de Rotterdam de 1961...

Ensuite je n’ai eu de cesse durant les voyages avec les copains d’apporter le matériel adéquat... L’Égypte, Israël, Sénégal, Turquie, Tunisie, Sicile et surtout le Maroc... Pays qui m’a le plus impressionné...
Depuis 20 ans, date à laquelle je réalisais les premiers portraits de berbères Aït Haddiddou à l’an dernier où, avec une équipe de peintres durant les séjours que j’organise au Maroc, je croquais les bourricots du souk d’Ida Ourgoud, les chameaux de merzonga mais aussi les fières silhouettes des paysans de Tafraout...

Je ne conçois pas un voyage sans pinceau et couleurs, le dessin, le carnet, sont de formidables moyens de communication entre les artistes et son sujet.

Mais pour le carnettiste le voyage n’est pas obligatoire... L’aventure peut commencer au coin de la rue... il suffit de descendre au port de commerce... la matière est là qui ne demande qu’à se laisser emporter sur des itinéraires de papier.

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