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Née en 1984 dans le Finistère, Lou Capush, a depuis l’enfance, consacré son temps à la pratique du dessin.
Après un cursus en Arts appliqués à Nantes, quelques mois et quelques voyages en Afrique de l’Ouest ont posé leur empreinte sur sa créativité.
Elle travaille ensuite pour l’édition jeunesse, part en Asie, passe deux ans en Nouvelle Zélande et en Australie... Deux années de peinture murale en Amérique du Sud suivront, avant un retour en France.
A travers son travail, elle souhaite informer de notre droit à la terre et à la
souveraineté alimentaire. La nature et son abondance ont une place privilégiée dans ses oeuvres. Lou Capush vit actuellement à l’ile de la Réunion.
Deux années de peinture murale en Amérique du Sud, et surtout dans les rues de Colombie ont véritablement marqué la vision de la représentation de l’oeuvre pour Lou Capush : elle ne doit pas forcement s’instaurer sous une forme précise, mais sortir des musées et être accessible à tous.
La réalisations de croquis et d’ aquarelles persistent. Une rencontre avec un reporter, membre du mouvement de la « garde indigène », chargée de la protections des Nasas situé dans les montagnes du sud ouest de la Colombie, amène la peintre à mûrir une réflexion sur le lien de l’homme à la terre.
De retour en France, elle réalise des fresques pour la Galerie éphémère de Villeneuve-lès-Maguelone et pour des projets privés. S’inspirant des estampes japonaises, elle élabore également de plus grands formats sur toiles, non encadrés, et sur papiers. L’utilisation de matériaux naturels devient une priorité.
Le carnet de voyage prend une forme introspective, se fait également état d’une réflexion sur les droit bafoués de l’homme face à l’inaccessibilité à la terre, à travers la série « blues ».
Festival 2017
Lou Capush présente la série des aquarelles, gouaches et acryliques réalisées en Colombie, en petits formats. Un aperçu de moments de vie et de paysages colombiens.
Seront également présents quelques peintures de la série « blues » réalisées sur support papier, format raisin, peintes au pigment naturel et à la gouache. Ces œuvres, non représentatives mais figuratives, illustrent, à travers de difformes hommes bleus, des illustrations réflexives issues de rencontres au cours de divers voyages avec des acteurs de mouvements en connexion à la terre.
Le voyage réunionnais, comprend des illustrations de paysages format carnet de voyage, ainsi que des réflexions « Bleues ». On y observe l’impact de l’homme lié à son environnement, ainsi que des « plans de vies autonomes ». Matériaux : pigments naturels, gouache, aquarelles sur papier.