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Résidence 2005 et Festival 2006
Regards sur les Années-Lycées (Kerichen et alentours), vingt ans après, armé de ses papiers et couleurs. C’est à un plongeon d’une ville dans la ville que Gaétan Nocq nous invite. Une pérégrination dans ce grand vaisseau de pierre - la cité scolaire de Kérichen - solidement arrimée à la ville de Brest depuis cinquante ans. Évitant la madeleine de Proust et la nostalgie nombriliste, Gaétan Nocq trace avec sa verve colorée et son regard d’aujourd’hui un état des lieux sensible de « Kérich » mettant aussi en relief la dimension humaine de ceux qui sont là et de ceux qui sont passés par là. Entre balade de peintre et portraits-témoignages.
Gaëtan Nocq est né le 22 novembre 1968 à la petite clinique de Dinéault, près de l’Aulne. Il grandit à Pont-de-buis, la commune de la poudrerie nationale, qui à l’origine alimentait en poudre le port de guerre de Brest.
Très motivé par des études artistiques, il « monte » à Brest pour suivre la première promotion du bac Arts Appliqués au lycée technique de Kérichen. S’ouvre alors un nouveau regard sur la ville de Brest : après celui de l’enfance avec les allers-retours pour « faire les courses au Rallye » et se perdre dans le labyrinthe des rayons de marchandise, c’est le vécu de l’adolescence dans l’internat du paquebot cité-scolaire de Kérichen. Musicien, il s’inscrit à l’harmonie municipale de Brest et s’en va répéter chaque semaine dans les sous-sols de l’hôtel de ville. Le bac en poche, il « monte » ensuite à Paris pour parfaire sa formation en Arts Appliqués.
Festival 2003
Du point de vue de Gaétan NOCQ « le voyage est un regard et un prétexte pour traduire une expérience sensorielle et humaine. Prendre le temps de saisir la vie quotidienne et ses petits riens, se laisser porter par le hasard des rencontres, la suée des transports locaux, le tumulte et la mixture des villes, méditer sur le matérialisme bricolé et la poésie de l’obsolète, croiser l’incongru et le contraste puis, contempler ici et là, présents sans piédestal, de sublimes restes du passé. C’est une manière de combattre les stéréotypes, l’exotisme à deux francs ou la condescendance politiquement correcte trop souvent présente chez les occidentaux voyageurs et que l’on retrouve même dans certains carnets de voyages… »
Gaétan NOCQ, 33 ans, développe une activité de plasticien (participation à différentes manifestations comme le salon de Jeune création à la Villette). Il a une formation en Arts Plastiques (ancien élève de l’école Duerré et de l’école normale supérieure de Cachan)