Accueil > Artistes / Auteurs / Editeurs > Serc Patrick
Festival 2015
Patrick Serc est né dans le Cotentin. Il y vit toujours. Amoureux de la mer, il avait choisi d’en faire son métier, s’engageant dans la Marine nationale à 20 ans. Heureusement, son capitaine l’a convaincu assez vite que ce n’était pas sa vocation et lui a conseillé de faire les Beaux-Arts, ce qu’il a fait jusqu’à obtenir le diplôme national supérieur d’Expression Plastique.
L’amour de la mer, c’est dans son œuvre, toujours tournée vers le large, qu’il la met désormais, « navigateur de l’imaginaire », peintre des côtes et des rivages, inventeur de carnets d’écume ou de naufrages, toujours à la recherche du voyage idéal au bout du monde.
S’installer dans un stand, ce n’est le truc de Patrick Serc. Comme lors d’éditions précédentes, il arrive à Brest avec son nouveau camping-car qui s’installera sur le parvis du Quartz. Un endroit idéal pour découvrir son univers particulier.
Festival 2003
« Patrick Serc, ancien marin, maintenant artiste, décide de nous faire partager sa passion : la mer. Dès sa plus tendre enfance, il fut sensible au dessin, il dit lui-même que c’est dans sa jeunesse qu’il a puisé son inspiration, notamment que les contes et les histoires fantastiques l’ont aidé à enrichir son imaginaire. De plus, il partait régulièrement au bord de la mer. L’eau, les vagues et le sable l’ont toujours fait rêver, pour lui c’est un sujet inépuisable. A l’occasion du Forum des Arts, il nous emmène dans sa petite caravane contenant toutes sortes de choses.
Dans son étroite caravane, certains souvenirs évoquent l’enfance ainsi qu’une partie de l’intimité de l’artiste. Ce lieu a beau être minuscule, c’est ce qui fait son charme. Avec cela, il nous fait découvrir son monde. Des objets récupérés sur des plages (vieux bois) et retravaillés. Des coffres, des étoiles de mer, des poissons en bois, des vieux manuscrits, des photos, des peintures, des aquarelles….
On a envie d’ouvrir les boîtes et les coffres exposés pour voir ce qu’ils contiennent, et on a envie de toucher à tout. Cela éveille notre curiosité. Rassemblements de souvenirs et morceaux d’intimité qui évoquent la nostalgie de l’enfance…
A la fois la caravane ressemble à un bateau et à une roulotte, c’est-à-dire des endroits isolés qui évoquent le lointain, le voyage imaginaire, le rêve, l’évasion, le nomadisme.
Il ne vit pas tout à fait dans le même monde que nous qui sommes incultes en art, son univers est enfantin, sain et sans mensonges ni méchancetés. »